Dans un univers aussi vaste que mystérieux, une force aussi petite que puissante est en place depuis des siècles : des protecteurs de la paix et de la justice appelés Green Lantern Corps, une confrérie de guerriers qui a juré de maintenir l’ordre intergalactique, et dont chaque membre porte un anneau lui conférant des super-pouvoirs. Mais quand un ennemi du nom de Parallax menace de rompre l’équilibre entre les forces de l’univers, leur destin et celui de la Terre repose sur leur dernière recrue, le premier humain jamais choisi : Hal Jordan.
Hal est un pilote d’essai talentueux et imprudent, mais les Green Lanterns ont un peu de respect pour les humains, qui n’ont jamais exploité les pouvoirs infinis de l’anneau auparavant. Hal est clairement la pièce manquante du puzzle et il possède, en plus de sa détermination et de sa volonté, une chose qu’aucun des autres membres n’a jamais eu : son humanité. Soutenu par son amour d’enfance, le pilote Carol Ferris, Hal doit rapidement maîtriser ses nouveaux pouvoirs et vaincre ses peur, pour prouver qu’il n’est pas que la clé pour vaincre Parallax… mais peut-être le plus grand Green Lantern de tous les temps.
L’avis de Boris « Backa » Bonnetin :
Un nouveau film de supers héros, décidément ces derniers temps ça n’arrête pas et ce pour notre plus grand bonheur.
C’est ainsi que M. Campbell nous propose une adaptation du célèbre comics de DC « Green Lantern » sur grand écran. Sachez que le film est différent du comics sur plusieurs points notamment en ce qui concerne le grand méchant, les fans pourraient ainsi se sentir vexés mais qu’à cela ne tienne, les longs métrages se veulent grand public.
Tout d’abord, le film avance vite, trop vite même et de façon non homogène au point que cela en devient négatif. Nous nous retrouvons vite au cœur de l’histoire, une bonne chose en soit mais la fin arrive tellement vite que cela nous laisse un goût amer dans la bouche. Même si l’on nous fait clairement comprendre qu’il y’aura une suite, ceci reste une grossière erreur de rythme.
Oublions ce « léger » détail et regardons de plus près ce film haut en couleur, de jaune et de vert plus particulièrement.
Point positif, notre héros Hal Jordan reste un humain lambda (comme beaucoup de héros DC au final), son pouvoir est lié uniquement à la bague qu’il possède, tirant son énergie de la volonté pure. Ainsi le film réussi avec brio à nous vendre du rêve, tout le monde peut devenir un Green Lantern à condition de le vouloir!
Son pire ennemi Parallax est fait d’une autre source d’énergie symbolisée par le jaune : la peur. Deux couleurs donc pour deux sources d’énergies différentes, utilisées soit pour asservir l’univers, soit pour le protéger.
En considérant que les émotions dégagées par les peuples de l’univers sont source d’énergie, on sait d’ores et déjà que les possibilités risquent d’être multiples pour les prochains longs métrages (colère, amour, etc…).
Pour conclure, la mauvaise gestion du rythme et le mauvais choix de l’ennemi à combattre (pas vraiment de charisme ni de personnalité) rend la fin quelque peu frustrante mais Green Lantern reste un bon film. Il permet de poser les bases des futurs longs métrages de cette série, d’oublier le terrible Joan Hex et de nous faire patienter jusqu’au prochain Batman ! Un très bon divertissement donc même si la 3D n’apporte rien de plus comme à son habitude…