Dans une ferme isolée de la campagne bavaroise, la famille Danner au complet est sauvagement assassinée. Aux alentours, les suspicions vont bon train. Mais une chose est sûre, personne ne semble regretter le patriarche décédé, un des hommes les plus haïs de la région. Deux années après ces faits sanglants, une jeune femme retourne dans son village natal, lieu du crime, et pénètre au plus profond des secrets de ce très petit monde…
Film en compétition lors de la 10ème édition du Festival International du Film Fantastique de Neuchâtel (Suisse) et au 3ème Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg.
L’avis de Yanick « Wolverine » Ruf :
La ferme de la terreur…
Une fois de plus, le cinéma helvétique nous prouve que l’on peut faire un bon film sans trop investir dans des effets spéciaux ou du maquillage à gogo. L’histoire est tirée d’un fait divers réel qui fait froid dans le dos. Qui a massacré sauvagement cette famille ? Un inconnu que tout le monde va essayer de démasquer… Chacun dans le village a eu une bonne raison de vouloir éliminer la famille menée par le patriarche démentiel. Le tout est filmé avec de nombreux flashbacks qui nous dévoilent par petits morceaux l’origine de tout cela.
On remonte donc tranquillement le temps pour essayer de comprendre qui a fait cela et pourquoi cette famille a été assassinée. On passe donc une heure et demie avec une intrigue qui nous emmène dans toutes les directions avant de nous présenter l’incroyable vérité… Scénario bien bouclé, interprétation nickel et en plus des décors de pâturages isolés dans la campagne : rien de moins pour une réussite qui ne passe pas inaperçue !
Un film à voir pour vous donner une idée de l’œuvre de Bettina Oberli, réalisatrice du tout aussi bon Les mamies ne font pas dans la dentelle…
