Ils sont cinq frères semblables et pourtant différents, élevés par une mère devenue veuve trop tôt. L’un d’eux s’était éloigné de la famille, lorsqu’il réapparaît, poursuivi par un gang de trafiquants, il se réfugie parmi les siens en leur révélant un secret. Les cinq, ensemble, vont trouver l’énergie de se défendre et le moyen de venger la mémoire de leur père assassiné…
Film présenté pendant les 14èmes rencontres du Cinéma de Gérardmer
Avis de Stéphane :
Le début de ce long métrage est très prometteur en jouant sur la comédie, le drame et les sentiments familiaux. De nombreuses séquences viennent flétrir malheureusement ce long métrage. En effet, le réalisateur utilise beaucoup de raccourcis scénaristiques pour faciliter son histoire et utilise des propos qui peuvent, à priori, choquer comme la séquence de la vente d’armes chez des islamistes. Conséquence : le spectateur se sent ainsi de moins en moins impliqué dans l’histoire et n’éprouve plus aucun sentiment sur le sort des personnages.
C’est vraiment dommage car le sujet d’une épreuve vu à travers la force de la famille était au départ bien cerné et même plus réussi. Le fait de montrer des frères aux caractères complètement différents permettait , au début du long métrage, de rendre vraisemblable les rapports humains qui peuvent exister dans une même fratrie et de ce fait les spectateurs s’y retrouvaient. D’ailleurs le casting sur le papier est excellent avec Patrick Bruel, Vincent Elbaz, Pascal Elbé, Eric Caravaca, …. Pourtant à l’écran, cette force que devrait procurer ces acteurs talentueux n’arrive jamais à percer à travers l’écran.
Même si ce long métrage ne laissera pas une trace inoubliable dans la filmographie du réalisateur, Comme les cinq doigts de la main reste plaisant à regarder.