Deux astronautes, le Lieutenant Payton et le Caporal Bower se réveillent dans leur gigantesque vaisseau spatial après un long séjour en hyper-sommeil. Désorientés et plongés dans le noir, ils ne se souviennent ni de leurs identités ni de leur mission. Les seuls sons qui leur parviennent sont des vibrations provenant du coeur du vaisseau. Le Caporal Bower part en exploration et ne tarde pas à découvrir quelques survivants qui vivent cachés, traqués par d’effroyables créatures. Ensemble ils vont essayer de découvrir ce qui s’est réellement passé lors de cette mission…
L’avis d’Umungus : Après s’être frotté aux tueurs en série avec Antibodies, Christian Alvart se jette cette fois ci dans l’espace avec Pandorum. Contrairement à Solaris ou Sunshine qui jouaient la carte de la réflexion, Pandorum a misé sans complexes sur l’action ce qui donne au final un bon film de série B nerveux et distrayant.
La trame principale de l’histoire est d’actualité en ces temps où l’écologie est devenue un sujet majeur. En effet, dans le futur, la Terre n’est plus en mesure de nourrir sa population croissante et des guerres pour la survie éclatent un peu partout. L’exploration spatiale a permit de découvrir Tanis, une lointaine planète très similaire à la Terre et susceptible d’être viable pour les humains. Le projet Elysium, un énorme vaisseau spatial et véritable Arche de Noé est alors envoyé en direction de Tanis, le dernier espoir de l’espèce humaine.
Après le réveil des deux astronautes et les questionnements qui s’imposent, Bower se lance dans l’exploration du vaisseau et la recherche de la salle du réacteur qui est sur le point d’exploser, une réinitialisation est nécessaire (un réacteur Windows?). Il ne va pas tarder à tomber sur les monstres qui arpentent les couloirs à la recherche d’une proie et rencontrer quelques survivants humains. Très vite ils doivent se rendre à l’évidence qu’ils vont devoir s’unir pour survivre.
Le film est quasiment constamment plongé dans la pénombre, ce qui rend l’ambiance oppressante et la menace des monstres omniprésente. Monstres qui sont d’ailleurs très bien réalisés et font penser à ceux de Descent. Les acteurs sont dans l’ensemble très convaincants à l’image de Dennis Quaid et Ben Foster. Le montage est rythmé et nerveux mais les scènes de combat en deviennent parfois un peu confuses.
Par contre, on n’échappe pas à certains clichés comme le T-Shirt très moulant de l’héroine (Antje Traue), la passerelle très étroite au dessus du vide pour accéder au poste de commandes, la chute très (voire trop) prévisible et la célèbre commande manuelle pas pratique du tout et inaccessible.
Au final, Pandorum possède tous les éléments pour en faire un bon film mais reste au final très classqiue. Il ne fera pas date dans l’histoire du cinéma mais on passe un bon moment et c’est déjà pas mal…