Christine Brown, spécialiste en crédit immobilier, vit à Los Angeles avec son petit ami, le Professeur Clay Dalton. Tout va pour le mieux jusqu’au jour où la mystérieuse Mme Ganush débarque à la banque et la supplie de lui accorder un crédit supplémentaire pour sa maison. Christine hésite entre la compassion et la pression de son patron, Mr Hicks, qui la voudrait plus ferme avant de lui octroyer une promotion. Fatalement, Christine choisit sa carrière, même si sa décision met Mme Ganush à la rue. Pour se venger, la vieille femme jette la malédiction du Lamia sur Christine, transformant sa vie en un véritable cauchemar. Hantée par un esprit malfaisant, incomprise de son petit ami, elle se fait aider du medium Rham Jas, qui l’entraine dans une course frénétique contre la damnation éternelle, pour inverser le sortilège…
62ème Festival de Cannes-Hors compétition
L’avis de Fabien
Après des années passées à tisser avec application la toile de la saga Spiderman, Sam Raimi revient à l’horreur teintée d’humour de son premier film marquant Evil Dead (1982).
Drag me to hell (Jusqu’en enfer) utilise toutes les effets du film de terreur (grincements de porte et de plancher, ombres terrifiantes, sons stridents…) comme une imagerie héritée des meilleurs films d’horreur (maison à l’abandon, cimetière balayé par la pluie, sorcière édentée…) dans un esprit jubilatoire et régressif où le rire va de pair avec une frayeur constante.
Train fantôme lancée à toute vitesse où son héroïne est régulièrement malmenée par toutes de sortes de manifestations du mal, Drag me to hell peut aussi se voir comme une fable morale fustigeant la cupidité d’une certaine Amérique et ses conséquences dramatiques pour les plus modestes.
Une série B virtuose très réjouissante.
Avis de Stéphane :
Retrouver Sam Raimi aux commandes d’un film d’horreur est un peu un retour aux sources. Ici ce n’est pas de morts vivants qui essaieront de dominer le monde via le livre des morts mais une sombre histoire de sorcellerie. Jouant la carte de l’épouvante « old school », le spectateur ne peut être que séduit.
On pourrait reprocher une certaine facilité dans la mise en scène, dans les effets sonores (bruitage qui surviennent pour faire sursauter) ou dans les images mais ce n’est pas le cas. Sam Raimi arrive à créer une certaine tension ne laissant pas de répits au spectateur qui s’attend à tressaillir à chaque séquence.
D’une certaine manière c’est assez comique car le long métrage ne fait pas réellement peur mais à l’inverse fait rire dans certaines situations. C’est un dilemme de voir s’opposer le rire et la « peur » comme c’était le cas sur la saga Evil Dead. Même si l’actrice principale n’est pas aussi charismatique que Ash, elle évolue aussi … Elle représente au départ la fille gentillesse et douce puis devient la fille ‘sans pitié’ pour pouvoir évoluer dans sa carrière puis ensuite devient une combattante, une guerrière pour sauver son âme.
Sam Raimi a réussi son pari avec Drag me to hell en retrouvant ses fans de premières heures. On espère le revoir dans ce même genre de production très bientôt.
Deux versions sont disponibles sur ce blu-ray : version cinéma et version non censurée.
Au niveau visuel, ce blu-ray joue beaucoup sur les couleurs sombres ce qui contraste bien avec la peau claire et les cheveux blonds de l’actrice principale. Aucun problème particulier n’est à noter.
Au niveau de la piste sonore en VO, on appréciera particulièrement les effets de surprises qui utilisent à bon escient les enceintes multicanaux. Il y a peu de doute que vous ne sursautiez pas au moins une fois.
Ce blu-ray (Toutes zones) est disponible chez notre partenaire Cinebox
Spécifications techniques :
Format: LTBX 16×9 (2.40)
Langages: FRA 5.1 DTS ESP 5.1 DTS ENG DTS 5.1 MA
Sous-titres: ENG FRA ESP
Media: BLURAY
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