Helen Banning arrive à Munich pour travailler aux services d’information. L’organisation d’un concert lui fait rencontrer Tonio Fischer, un chef d’orchestre renommé. Bien que le docteur Morley Dwyer, un de ses compatriotes, lui fasse une cour discrète mais assidue, Helen s’éprend de Tonio, dont elle accepte les invitations et suit les concerts en coulisses…
L’avis de Yanick « Wolverine » RUF : Comme bien souvent avec Douglas Sirk, nous voici de retour dans un mélo. Cette fois-ci, le dépaysement est garanti, car comme son titre l’indique nous nous rendons a Salzbourg pour suivre une jeune américaine tout droit débarquée de sa terre natale dans ce pays inconnue. Son problème, qui est finalement un fait de société bien récurent : choisir entre deux hommes. Un médecin et un chef d’orchestre. Le premier va la convaincre de sortir avec lui, tandis que son « adversaire » va lui offrir une journée romantique à Salzbourg. Mais attention, car comme dans toute histoire d’amour qui se respecte, il y a toujours une autre femme et elle l’apprendra à ses dépends. Rien de bien original, mais une histoire bien interprétée et bien réalisée, prouvant une fois de plus s’il est nécessaire, le talent de Douglas Sirk.
On constate donc qu’il est réellement passé maitre de ce genre de film, et pour une fois, tourné en cinémascope, certainement un des premiers films pour lui réalisé de cette façon. Le master est de très bonne qualité, on a juste une partie des blanc qui « dégouline » un peu par moment, mais rien de bien méchant. Un film à voir si l’on est fan de mélo, ou fan de Sirk. Et une fois de plus, on se rendra compte que l’amour est une chose vraiment compliquée…
. BANDE-ANNONCE . LES AMANTS DE SALZBOURG PAR BOURGET & BERTHOMIEU (24 mn): Une conversation autour du film entre Jean-Loup Bourget, historien du cinéma, et Pierre Berthomieu, spécialiste du cinéma hollywoodien. . MEURS ET DEVIENS une analyse de Jean DOUCHET (2008 – 24 mn): Jean Douchet, historien du cinéma, montre comment Douglas Sirk a adapté le romantisme germanique cher à Goethe aux canons du cinéma hollywoodien à travers de nombreuses séquences de huit films du cinéaste. . AU-DELÀ DU MÉLODRAME (14 mn): La réalisatrice américaine Kathryn Bigelow (Aux frontières de l’aube, Point Break, Strange Days) explique comment elle a été influencée par le maître du mélodrame. . VEILLÉE D’AMOUR (1939 – N&B – 88 mn – V.O.S.T.F.) un film de John M. Stahl: La première version des Amants de Salzbourg, réalisée par John M. Stahl avec Irene Dunne et Charles Boyer.
Les amants de Salzbourg
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