Il était une fois, en Afrique australe, un bébé suricate répondant au nom de Kolo.Ce petit animal carnivore, malin et joueur, va devoir braver la sécheresse et de dangereux prédateurs afin de relever le plus grand défi de sa vie : retrouver ses parents, ses frères et ses sœurs. A travers son histoire, nous découvrons aussi la lutte de son espèce pour survivre dans l’immense et somptueuse savane.
Leur langage vocal et tactile élaboré et leur incroyable solidarité rapprochent mystérieusement ces drôles de petits animaux de l’espèce humaine…
L’avis d’Alex :
Par les créateurs de Un jour sur Terre, La Famille Suricate prend place dans le désert du Kalahari sur les traces de petites mangoustes de 30 centimètres de long… les suricates.
En suivant les premiers mois d’existence de « Kolo », on a droit à un implacable témoignage sur l’apprentissage de la vie dans des conditions extrêmes où celui-ci doit faire face à de redoutables prédateurs (l’aigle royal ou le cobra du désert, l’un des serpents les plus dangereux au monde) et supporter des températures records qui vont atteindre jusqu’à 70° en plein soleil !
Car le film en profite aussi pour pointer du doigt les dérèglements climatiques qui obligent ce petit animal à prendre davantage de risques afin de se nourrir, et ainsi chasser dans les « hautes herbes », là où le guettent ses ennemis mortels. Ou comment le bouleversement d’un écosystème peut mener à l’extinction pur et simple d’une espèce…
Mais au-delà du documentaire, les instigateurs de La Famille Suricate « fictionnalisent » un peu le récit en nous contant la quête de Kolo pour retrouver les siens, afin d’apporter au film suspense et émotion. L’humour est bien sûr présent comme lors de cette scène incongrue présentant le minuscule Kolo face à une girafe !
Aux magnifiques couchers de soleil du désert répondent des prises de vue techniquement stupéfiantes (qui prennent une sacrée ampleur sur grand écran !) comme cette mini-caméra infrarouge N&B qui filme le cobra en (très) gros plan lorsque le reptile se faufile à l’intérieur des galeries souterraines des suricates…
Attention donc aux plus jeunes qui peuvent être impressionnés !!!
A noter également que si le commentaire en voix-off est assuré en français par Guillaume Canet, la version originale laisse quant à elle entendre la voix de l’immense Paul Newman, qui nous a quittés il y a peu…
Ce métrage visuellement superbe s’adresse au final autant aux amateurs de beaux paysages qu’aux amoureux du monde animal qui pourront ainsi découvrir cet attachant petit mammifère qui se tient sur deux pattes lorsqu’il surveille l’horizon…
Alors soyez un peu curieux et venez découvrir cette « famille » qui est, pour citer l’affiche, « comme la vôtre ! »
