Caïd londonien, Lenny travaille à l’ancienne. Ce qui ne l’empêche pas de savoir à qui graisser la patte et de pouvoir faire pression sur n’importe quel ministre, promoteur immobilier ou malfrat en vue. D’un simple coup de fil, Lenny est capable de soulever des montagnes. Mais comme le lui dit Archy, son fidèle lieutenant, Londres est en train de changer : les mafieux des pays de l’Est, comme les petits voyous, cherchent tous à bouleverser les règles du milieu. Désormais, c’est toute la pègre londonienne, des gros bonnets aux petits poissons, qui tente de se remplir les poches en se disputant le coup du siècle. Mais c’est Johnny Quid, rock star toxico qu’on croyait mort, qui a les cartes bien en main…
L’avis d’Umungus:
Avec Rock’N Rolla Guy Ritchie revient à ses premiers amours, c’est-à-dire le polar déjanté. Du même réalisateur et dans le même genre, on se souvient forcément de Snatch voire de Arnaques, crimes et botanique. Dans son dernier film, le réalisateur reprend exactement les mêmes ingrédients à succès (gangsters, histoire alambiquée, action, comédie, …) et nous concocte une perle du genre.
Basé sur un casting solide dont Gerard Butler (Dracula 2001, Le fantôme de l’opéra, 300), Tom Wilkinson (The Full Monty, Shakespeare in love, L’exorcisme d’Emily Rose) et Thandie Newton (Mission : impossible 2, Les Chroniques de Riddick, W. – L’improbable Président), ce film est avant tout la révélation de Toby Kebbell, qui joue ici le rôle de la rock star Johnny Quid, et que vous avez peut-être déjà apercu dans Wilderness.
A l’instar de Snatch, l’histoire est ici également alambiquée à souhait et basée sur une galerie de personnages hauts en couleurs et d’importance quasi égale. Les magouilles et complots des uns des des autres s’entremêlent et on suit l’intrigue avec plaisir. Les scènes d’action sont percutantes grace à un montage audacieux et rythmé.
La comédie n’est pas en reste avec des scènes d’anthologie comme la lecon de gifle ou encore le braquage de voiture où la victime explique comment passer la marche arrière!
Pour finir, la bande son à dominante rock (The Subways, The Sonics, Black Strobe, …) est un pur régal (à mon goût) et très présente tout au long du film.
Bien sûr, on peut reprocher à Guy Ritchie de refaire à chaque fois un peu le même film (certaines scènes faisant penser à Snatch) mais devant un tel résultat, on ne peut qu’applaudir des deux mains! Et c’est donc avec impatience que l’on attend le 2e volet…
