Le Premier jour du reste de ta vie, ou cinq jours décisifs dans la vie d’une famille de cinq personnes, cinq jours plus importants que d’autres où plus rien ne sera jamais pareil le lendemain.
A l’occasion de sa diffusion TV ce soir, retour sur le succès surprise de l’été 2008 (1 150 000 entrées), l’émouvante saga familiale Le premier jour du reste de ta vie de Rémi Bezançon.
L’avis de Fabien
Après le sympathique Ma vie en l’air (2005) sur les problèmes de cœur d’un trentenaire célibataire, Rémi Bezançon propose avec Le premier jour du reste de ta vie la chronique d’une famille nombreuse sur une douzaine d’années à travers cinq journées particulières et déterminantes.
Cet intéressant choix narratif associé à de judicieuses options de mise en scène dynamisent l’ensemble de ces instants de vie croqués avec humour, énergie, mélancolie. Chaque membre de la famille a ainsi, dans cette histoire chorale son segment pour exister : placé sous le regard des autres (le clan familial) et du spectateur, il est au cœur d’évènements intenses et réalistes.
Le ton est toujours juste et témoigne d’une réelle tendresse pour ces personnages très attachants proches d’une famille qu’on a pu connaître. Entre désir d’émancipation et nécessité de retrouver des moments de complicité et de partage, Le premier jour du reste de ta vie met l’accent subtilement sur l’importance des liens du sang.
Portée par des comédiens épatants, connus (Jacques Gamblin, Zabou Breitman) comme moins connus (Marc-André Grondin, Pio Marmai) mis en valeur par un scénario inspiré, rythmée par une bande-son pop-rock irrésistible (Bowie, Reed, Daho…), cette bouleversante chronique familiale est la bonne surprise française de l’été dernier, le prototype de ce que les américains appellent un feel good movie.
Le premier jour du reste de ta vie est disponible en DVD chez Studio Canal notamment dans une édition prestige qui propose outre les suppléments de l’édition simple l’excellente bande-originale sur CD avec la musique de Sinclair et de très bonnes chansons de David Bowie, The Divine Comedy ou Etienne Daho.
Les bonus communs aux 2 éditions :
*commentaires audio où chaque acteur revient sur la journée de son personnage au côté du réalisateur
*making-of promo axé sur la complicité de la troupe
*intéressantes interviews (40’) de l’ensemble des acteurs
*intégralité des films Super 8 qui ponctuent le récit avec un parallèle touchant avec un film personnel du père du réalisateur