Une famille en proie à une mystérieuse créature qui ne vit que dans le noir.
Petite, Rebecca a toujours eu peur du noir. Mais quand elle est partie de chez elle, elle pensait avoir surmonté ses terreurs enfantines. Désormais, c’est au tour de son petit frère Martin d’être victime des mêmes phénomènes surnaturels qui ont failli lui faire perdre la raison. Car une créature terrifiante, mystérieusement liée à leur mère Sophie, rôde de nouveau dans la maison familiale. Cherchant à découvrir la vérité, Rebecca comprend que le danger est imminent… Surtout dans le noir.
Avis de Manu
Dans la catégorie séance estivale nous n’attendons plus grand-chose. Mais si James Wan (Saw, The Conjuring, Insidious…) intervient en tant que producteur, un regard avant tout amusé puis ensuite curieux peut être posé sur ce film d’horreur.
Si la bande annonce, alléchante et fonctionnant sur le principe, éculé mais efficace, des jump scares pouvait donner envie, le résultat s’avère beaucoup plus mitigé.
On ne peut condamner la faiblesse du scénario qui dans le genre fait souvent figure d’étendard; en outre, la mise en scène ampoulée de David F. Sandberg ne permet jamais de rentrer totalement dans l’histoire. Ce qui fonctionne sur un court-métrage ne se transpose pas forcément à coup de baguette magique, et financière, en long-métrage, ce qui est le cas ici, puisque Dans le noir fait suite au court du même réalisateur.
Le spectateur est ainsi malmené comme il se doit mais reste sur une impression mitigée d’un film de série B qui ne sort pas des sentiers battus et ne mise sa force tranquille que sur de simples effets de terreur passagère. C’est donc sur un aspect purement esthétique et graphique que Dans le noir tire son épingle du jeu, maigre consolation dans le secteur cinématographique qui en plus de ne plus savoir se renouveler, peine de plus en plus à mettre en scène avec qualité des recettes apparemment éculées.