Comme tous les ans, le Festival International des Cinémas d’Asie de Vesoul nous offre de (re)découvrir des petites merveilles de l’animation japonaise : les mangas. Cette 21eme édition ne déroge pas à la règle et nous a donc proposé une fois de plus 2 films. Une occasion toujours intéressante de pouvoir voir sur grand écran ce genre de réalisation et surtout l’occasion pour les plus âgés d’entre nous, de voir de quoi se nourrissent les ados du 21ème siècle et de comprendre leur passion pour les animés du pays du Soleil Levant….. Voici les deux réalisations retenues cette année :
L’avis de Yanick Ruf : si les mangas sont légions au Japon, tous n’ont pas une « âme » comme L’ile de Giovanni. Ce dernier se déroule en pleine fin de guerre. Juste après la défaite du Japon en 1945. On va donc suivre une famille qui va essayer de résister à l’envahisseur russe. L’armée moscovite va prendre le contrôle de l’ile et déporter ses habitants dans des camps de travail. Un pays peut en cacher un autre, et comme nous le montre ce film, malgré toutes les atrocités des guerres, l’Histoire ne cesse donc de se répéter sans fin…… Emouvant comme tous les films d’animation de ce genre, on peut le comparer au célèbre tombeau des lucioles…. Ne vous attendez donc pas à de la SF ou autre fantasy, nous plongeons dans les dégâts que la guerre inflige à tous les peuples…. Un drame social qui méritait amplement d’être présenté à la 21ème édition du Festival International des Cinémas d’Asie de Vesoul, ce genre de film est très apprécié des festivaliers.
L’avis de Yanick Ruf : Incroyable film ou tout est à l’envers pour une partie de la population. On trouvera de nombreuses ressemblances avec le film Upside Down sorti il y a quelques mois au cinéma. En effet, deux mondes se retrouvent face à face, comme si deux planètes étaient cote à cote… Une jeune fille va vouloir explorer le monde extérieur et va aller de surprises en surprises. Agréable à regarder, Patema nous offre de nombreux retournements de cameras afin de nous faire voir comment chacun vois le monde, qu’il soit d’Aïga ou du monde inversé. Très bon tour de force que de penser à chaque personnage et chaque accessoire afin de l’orienter dans le bon sens, effet inratable du film pour qu’il puisse garder sa cohérence… Un film à voir impérativement.