Synopsis
Petite fille, Iva (Sanja Popovic) était croyante. Adulte, elle ajoute le D de déesse à son prénom pour devenir D-Iva, pur produit du star système. Offerte et adulée par son public en transe comme un veau d’or moderne, D-Iva se rend compte que son rêve d’enfant a viré au cauchemar.
Vu pendant les rencontres du cinéma de Gérardmer 2023
Bande annonce de D-Iva
Notre avis
La confrontation entre D-Iva et son image publique provocante conduit à une quête introspective où elle cherche à se retrouver. Elle se révolte contre cette vie artificielle et l’incite à fuir cette identité fabriquée. Elle se rebelle contre l’objectification de son corps et de son image. Elle n’est pas un objet ou une chose. C’est bien représenté lorsqu’elle se retrouve dans le public.
La bande originale du film est superbe et permet d’insuffler de l’émotion à ce personnage.
Sanja Popovic incarne D-Iva avec une justesse émouvante, alliant charisme, vulnérabilité et présence physique. Son interprétation, révélatrice de la fragilité humaine derrière l’image publique, est la pierre angulaire de ce film.
Visuellement, ce film est exceptionnel. A aucun moment, on se dit que l’on regarde un court métrage mais on a plutôt l’impression d’assister à un film hollywoodien.
En conclusion, D-Iva est un court-métrage qui réussit à aborder des thèmes complexes tels que la célébrité, l’identité et l’autodétermination. Il nous rappelle que nous vivons dans une société obsédée par l’image et la superficialité comme on peut le voir sur les réseaux sociaux par exemple. C’est un film qui représente parfaitement la génération d’aujourd’hui.