Comme chaque fin d’année, la Paris Games Week a débarqué cette semaine à la Porte de Versailles. L’occasion pour le public – et vos serviteurs – de découvrir les titres sortis récemment ou sortant prochainement, le tout dans un univers toujours aussi effervescent.
En quelques années depuis sa création il y a 10 ans, la PGW a su s’offrir un rang d’incontournable, autant pour le public que pour les professionnels qui ont su saisir le potentiel de l’événement pour leurs annonces, Sony Playstation en tête (après avoir profité de l’événement en 2017 pour sa conférence, l’éditeur offrait cette année une rencontre avec Hideo Kojima pour la sortie de Death Stranding). Et si l’on regrettera que les « gros » éditeurs trustent le salon, ne laissant que peu de place aux plus petits (sans compter le coût que l’événement – location de stand, communication, organisation… – représente pour les exposants), il serait vain de bouder notre plaisir de pouvoir approcher certains titres qui ne seront entre nos mains que dans quelques mois, ou même en découvrir certains auxquels nous n’aurions pas prêté attention jusqu’ici.
Parmi cette dernière catégorie, c’est A Plague Tale Innocence qui s’offre à nous sur le stand Made in France. Sorti il y a quelques mois, le titre nous avait échappé jusqu’ici, et c’est avec plaisir que nous avons pu arpenter le début d’une aventure techniquement et artistiquement très soignée (on passe de l’onirique à l’horrifique en un clin d’œil), sans oublier un doublage français de très bonne facture. Une très agréable session de rattrapage, complétée par une rapide prise en main de Greedfall (sympathique malgré ses imperfections) et la découverte de Kingdom of Rhea, un Dark-Souls-like encore en version alpha. Le stand Made in France regorge d’autres titres à découvrir, mais le temps passe vite et nous décidons d’aller découvrir le reste du salon, en espérant que la foule grandissante (celle, plus mesurées, des premières éditions semble désormais bien loin) nous le permettra.
Nous passons rapidement devant le stand Ubisoft qui, pour l’occasion, a décidé de jouer sur plusieurs tableaux en proposant des aperçus de ses titres à venir (Watch Dogs Legion, Roller Champions…), actuels (Ghost Recon Breakpoint, Rainbow Six…) et passés (toute une rangée de titres en rétrogaming, une très belle initiative). De quoi se plonger pleinement dans l’univers de l’éditeur.
Non loin de là, le stand Namco arbore fièrement les couleurs de Dragon Ball Z Kakarot et surtout Cyberpunk 2077, mais malheureusement, ce dernier n’est apparemment pas présenté en version jouable. De quoi décevoir les fans de CD Projekt (The Witcher).
Nous cherchons pendant un instant le stand Square-Enix avant de réaliser que celui-ci s’est finalement mêlé au stand Playstation, l’un des plus gros de la PGW pour l’occasion, où bon nombre de nouveautés de l’éditeur, déjà sorties ou à paraitre, attendent d’être découvertes. Outre le récent remake de Medievil offrant des sensations similaires à l’époque Playstation (notre test arrive bientôt), nous posons également les mains sur le sympathique Concrete Genie, dont l’univers n’est pas sans rappeler Contrast, et surtout sur Dreams, qui nous avait échappé jusqu’ici. Nouveau titre de Media Molecule (Little Big Planet), Dreams est un jeu permettant de créer vos propres envies, depuis un simple tableau virtuel à l’ensemble d’un jeu obéissant à vos propres règles de gameplay. La démo présentée ici se contentait d’un panel d’expériences créées par le studio et la communauté, mais l’ensemble était suffisamment varié pour donner une idée des possibilités quasi-infinies qu’offre le jeu. A tester absolument si vous êtes passés à côté jusqu’ici.
Outre une rapide prise de mains de Kingdom Hearts III, nous embrayons sur le test de Predator Hunting Grounds qui reprend le gameplay asymétrique vu dans des titres comme Evolve (une créature, quatre humains chargés de l’abattre ou de s’échapper), mais proposant ici une expérience bien plus simple et accrocheuse, au réel potentiel de fun, en particulier si vous jouez entre amis. A suivre de près, en espérant que cela viendra enfin offrir à la créature un titre à la mesure du culte qui l’entoure.
Toujours au rang des adaptations de film, Iron Man VR était présent pour nous mettre dans la peau du célèbre super héros le temps d’un niveau en forme de tutoriel. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le fun était au rendez-vous, le casque VR et les PS Moves étant savamment utilisés pour retranscrire une expérience la plus fidèle possible au personnage. Comme dirait l’autre, « je suis Iron Man », littéralement désormais.
Enfin, passé une présentation vidéo de Death Stranding (vindiou que ce jeu s’annonce aussi beau que fou, à la démesure des Metal Gear Solid et plus globalement de l’esprit de Kojima), c’est un autre remake qui aura marqué la fin de notre passage à cette PGW (et oui, le temps passe vite dans les files d’attente) le temps d’une démo jouable : Final Fantasy VII Remake. Passé une queue encore bien dense et une présentation vidéo en forme de tutoriel (excellente idée de l’éditeur), nous pouvons enfin prendre la manette et contrôler Cloud et Barret le temps d’un niveau nous confrontant à des gardes et surtout à un robot-scorpion. De quoi permettre de prendre la pleine mesure du soin apporté au jeu, autant en termes graphiques (on approche la claque visuelle) que de gameplay, où les attaques au tour par tour ont laissé place à des combats bien plus dynamiques comme dans le dernier volet. Si nous n’étions pas forcément hypés par ce remake jusqu’ici, inutile de dire que désormais, la donne a changé.