C’est à l’occasion d’un événement organisé par Sony que nous avons eu la chance de pouvoir découvrir plusieurs des prochains jeux dédiés à la réalité virtuelle et au Playstation VR, le casque exclusif à la console de Sony. Si le panel de jeux présentés était assez varié, l’accent était surtout mis sur Farpoint.
Développé par Impulse Gear et édité par Sony, Farpoint est un FPS où, livré à vous-même sur une planète inhospitalière, vous allez devoir affronter la faune locale pour survivre et trouver le moyen rentrer chez vous. Un pitch simple dans la pure tradition du genre, pour un jeu qui ne nous a pas laissé insensible. En effet, au cours de notre session de jeu, nous avons pu constater le véritable soin apporté à Farpoint autant en termes techniques que de gameplay, bien plus peaufinés que ce à quoi la majorité des titres VR nous ont habitué jusqu’ici. Prenez l’aspect graphique : si son statut d’exclusivité VR et le budget limité qui en découle empêche évidemment Farpoint de jouer dans la même cour qu’un Uncharted 4 ou un Horizon Zero Dawn, le titre peut tout de même se targuer d’être l’un des titres VR les plus soignés vus jusqu’ici. Et le gameplay n’est pas en reste ! Si on est évidemment dans un FPS dans la grande tradition du genre, Farpoint tire joliment parti du fusil Aim Controller – accessoire lui aussi exclusif à la PS4 – pour nous hisser à un nouveau degré d’immersion. Les joysticks et autres touches étant intégrées au fusil et savamment placées, les déplacements dans Farpoint se font avec une facilité certaine et ne parasitent en aucune manière la visée. Une visée pour laquelle les développeurs ont poussé le réalisme jusqu’à intégrer l’oeilleton de visée précise qui devient accessible en approchant le fusil de vos yeux comme vous le feriez pour viser dans la réalité. Et pour changer d’arme, point de touche dédiée, mais un mouvement demandant de mimer le fait de ranger le fusil dans votre dos. Oui, cela semble un peu étrange à lire, mais en pratique, la manipulation se fait avec un naturel confondant !
Non content d’offrir une immersion certaine, Farpoint nous plonge également dans une ambiance de survie SF très réussie, où les situations de jeu nous renvoient aux meilleurs moments du film Starship Troopers et du jeu Half-Life (ce dernier semble notamment avoir beaucoup inspiré l’équipe de Farpoint pour le bestiaire). Avouez que l’on a connu pires références ! Prévu pour une sortie le 17 mai 2017, Farpoint a donc tous les atouts pour se hisser parmi les meilleurs expérience VR !
Outre Farpoint, nous avons également pu tester trois autres titres :
Ace Combat 7 : licence bien connue des fans de combat aérien, le nouvel Ace Combat intègre un mode VR que nous avons pu essayer. Si l’aspect graphique nous a semblé un peu à la traine, l’immersion se trouve évidemment renforcée par la VR et devrait séduire sans mal les fans du genre. D’autant que malgré son statut de parfait candidat pour donner le tournis au joueur, Ace Combat 7 ne nous a pas donné mal à la tête malgré les loopings et autres joyeusetés. A voir si cela demeure lors de sessions de jeu plus longues.
Polybius : véritable OVNI de la VR, Polybius met aux commandes d’un vaisseau en vue à la première ou troisième personne, que vous allez diriger dans des parcours totalement psychédéliques aux accents flashys qu’on jurerait sortis d’un autre âge. Et le pire, c’est que si l’on fait abstraction de la sensation de tournis (merci le cocktail vitesse/lumières), Polybius nous offre un trip particulièrement sympathique et qui devrait marquer son petit monde.
Statik : oubliez les FPS et les jeux de course. Dans Statik, comme le titre du jeu l’indique, vous êtes immobile, assis dans une salle de laboratoire, les mains coincées dans un étrange appareil que n’aurait pas renié le tueur des films Saw. Heureusement ici, point de tueur ou de menace. Juste un chercheur qui vous observe pendant que vous essayez de vous dépatouiller avec les différentes fonctions de l’appareil vous entravant les mains. Le but étant ici d’utiliser lesdites fonctions pour résoudre des casse-tête, sans limite de temps. Si le gameplay devrait séduire les amateurs du genre, on regrettera que les développeurs n’aient pas intégré davantage de contraintes (notamment une limite de temps) et surtout un aspect narratif plus poussé tant le concept se prêtait parfaitement à une ambiance de film d’angoisse.