Les noms des deux premiers invités confirmés du Bloody Week-end qui se déroulera cette année les 29, 30 et 31 mai 2015 à Audincourt viennent d’être annoncés. Il s’agit de Jake West, le réalisateur complètement déjanté et d’Alain Schlockoff, créateur entre autre du magazine l’Ecran Fantastique! Et pour tout savoir sur le festival, n’oubliez pas leur site officiel : Bloody Week-end !
Né en Angleterre en 1972, Jake West se passionne très tôt pour le cinéma fantastique et horrifique. A l’âge de 23 ans, il tourne son premier court-métrage, primé au Fantastic’Arts 2000 : Club Death. Nous retrouvons déjà devant la caméra celui qui deviendra son acteur fétiche : Christopher Adamson (l’interprète de Jimmy Legs dans la saga Pirates des Caraïbes).
En 1998, il parvient à passer du court au long-métrage avec Razor Blade Smile, une histoire de vampire tueuse à gage. A la fois réalisateur, monteur et producteur, le cinéaste récolte pour ce premier galop d’essai le Prix du Meilleur Film au B-Movie Film Festival de Syracuse. A nouveau, nous retrouvons au casting Christopher Adamson, entouré ici de Jennifer Guy (Willow), Bradley Lavelle (Judge Dredd) et David Warbeck (L’au-delà).
En 2005, il met en scène Evil Aliens. Le film suit les aventures d’une reporter qui veut interviewer une femme mise enceinte… par des aliens ! Outre Christopher Adamson, le casting comporte Emily Booth, qui en plus d’être actrice (nous avons pu la voir dans Cradle of Fear), fut véritablement présentatrice TV.
Suite à Evil Aliens, il s’attache à la mise en scène de Pumpkinhead – Les Condamnés. Ce troisième volet de la franchise retrouve le ton de l’original, Jake West ayant à nouveau réuni à l’écran Doug Bradley (Pinhead dans Hellraiser) et Lance Henriksen (Aliens).
En 2009 il tourne Doghouse, comédie horrifique qui sera diffusée au Bloody Week-End 2015. Pour cette histoire de femmes ayant transformé les gens d’une petite bourgade en zombies, il s’entoure à nouveau d’une solide équipe de comédiens, tels Stephen Graham (Gangs of New York), Danny Dyer (Severance) et Noël Clarke (Centurion).
En 2012, Jake West intègre l’équipe de The ABC’s of Death. Dans ce film à sketchs, il livre le segment S for Speed, dans lequel un kidnappeur et sa victime sont poursuivis par un inconnu… qui cherche à les tuer tous deux !
De 2003 à aujourd’hui, il s’est également consacré à la réalisation d’un grand nombre de documentaires. Tous s’attachent à des thèmes qui lui sont chers : Bruce Campbell, Caroline Munro, Evil Dead, Django, Hellraiser ou encore Bubba Ho-Tep. Le dernier en date, Video Nasties – Draconian Days, traite des passionnés anglais de cinéma bis, qui, dans les années 80, faisaient passer illégalement sur l’île, des films interdits par le gouvernement.
On lui doit notamment L’Ecran Fantastique, l’un des mensuels de référence sur le marché du cinéma fantastique et de science-fiction, qui a su évoluer au fil des années en faisant découvrir les films de genre à des lecteurs de tous les âges.
Vers 14 ans, le jeune Schlockoff lit beaucoup de fanzines américains (Famous Monsters of Filmland…). Il décide d’acheter une ronéo pour produire ces propres fanzines: Les Fameux Monstres du Cinéma, Astarté, Crépuscule, Mercurey Bis n°2, Metaluna…). A 20 ans, il commence des études de cinéma pour être réalisateur.En 1967, il décide de créer un fanzine plus ambitieux: Horizons du Fantastique qui dès le n°2 devient une revue imprimée. Il perd le contrôle de son « zine », mais se lance dans un autre L’Ecran Fantastique. Au début des années 70, il crée des rendez-vous cinématographiques, avec notamment «Les Nuits du cinéma» (dédiées au fantastique).Ces ‘nuits’ sont reprises en décembre 2008, au Forum des images, un samedi par mois (avec un un court-métrage, un film inédit et un film de patrimoine).
En 1972, après son service militaire, il crée le 1er Festival International du Film Fantastique et de Science-fiction au théâtre des Amandiers de Nanterre (du 16 au 20 mai 1972). Cette manifestation pionnière et unique en son genre connaîtra 18 éditions (dans d’autres endroits: au Grand Rex à Paris…).
L’Ecran Fantastique en profite pour promouvoir cette ‘convention’. Rapidement, il devient un « prozine » puis un magazine et à l’été 1977, L’Ecran Fantastique – Nouvelle série sort sous forme de cahiers trimestriels au format carré.
Il crée une autre revue éphémère : Vendredi 13 consacrée au gore.
Dans sa continuité, il conçoit en 1989, Toxic avec Cathy Karani et son éditeur d’alors, CyberPress. Un an après l’éditeur décide d’arrêter sa publication.
Treize ans plus tard, il relance le titre jusqu’à l’été 2005 (et 19 numéros). Aujourd’hui, on retrouve l’esprit » Toxic » dans le supplément de L’Ecran Fantastique.
En 1993, il lance un projet qui lui tient à cœur : Fantastyka. Avec son ami, Pierre Gires et d’autres bénévoles, ils veulent développer et faire partager leur passion pour l’histoire et les thématiques autour du cinéma Fantastique. Cette excellente revue s’arrêtera avec le n°24.
Il a conçu et dirigé de nombreuses revues:
Horizons du fantastique (1967-1969)
L’Ecran Fantastique (depuis 1969)
Vendredi 13 (1988-1989)
Toxic (1989-1991/2002-2005)
Fantastyka (1993-2002)
Source : Bloody Week-end