Première grande journée consacrée au cinéma asiatique pour cette 21ème édition du FICA. On commence dès le matin avec le film chinois Suzhou River dont vous pouvez lire la critique rapide ici d’ici peu. S’ensuit la présentation du documentaire réalisé l’année passée par les élèves du lycée de Luxeuil les Bains de la section cinématographique. Une expérience qui nous permet de juger le travail de ces jeunes passionnés de cinéma et de nous faire revivre les 20 ans de ce festival… Puis c’est au tour du Laos de faire son entrée dans ce festival avec un premier film, Le son des coups de feu dans la foret de jarres. Une expérience unique pour les festivaliers chanceux qui ont pu profiter de cette séance exceptionnelle ! Le réalisateur, aussi incroyable que cela puisse paraître, habite en France depuis des années et est donc venu tout naturellement nous présenter son œuvre. Direction ensuite la thématique de cette 21ème édition qui s’intitule Tenir en Haleine. Un premier polar hongkongais, Filatures, nous entraîne sur les traces de Simon Yam et Tony Leung dans les bas quartiers de la capitale chinoise, sous la camera de Johnny To. Puis ce fut de nouveau un film laotien, Lotus Rouge, qui abordait le même thème que le premier, à savoir la guerre entre les militants communistes et les Neo Lao. Et pour finir cette première très longue journée, retour à la thématique avec Postman blues… Un polar japonais du réalisateur Sabu qui oscille sans arrêt entre comédie et action.
Cette journée m’a réellement tenue en haleine, pari réussi une fois de plus pour les organisateurs du Festival International des Cinémas d’Asie de Vesoul qui, grâce à cette thématique, devrait attirer un nouveau public! Et à voir les séances déjà complètes, on se dit que c’est le cas.